Si les femmes sont les plus touchées par les infections urinaires, les hommes ne sont pas épargnés. Particulièrement douloureuses, elles ont souvent tendance à récidiver. Si la prise d’antibiotique peut en effet faire disparaître les bactéries responsables de l’infection, ce traitement n’éradique cependant pas la source du problème. Ainsi, l’inflammation va revenir encore et encore. Pour éviter une infection urinaire à répétition, il faudra suivre des traitements naturels après les antibiotiques et tenter de réduire la maladie au silence.
Qu’est-ce qu’une infection urinaire récidivante ?
Contrairement aux idées préconçues, les infections urinaires ne sont pas des pathologies sexuellement transmissibles. Elles sont causées par des germes, souvent provenant des voies digestives. L’infection bactérienne peut ainsi affecter un ou plusieurs organes à l’exemple des reins, de la vessie ou de l’urètre. Dans tous les cas, elle se caractérise par des symptômes comme la sensation de brûlures ou de douleur lors de la miction, l'envie de faire pipi sans arrêt et le fait qu'il n'y ait que peu d’urine évacuée. Il y a aussi la pisse qui est trouble ou malodorante. Parfois, l’urine peut s'accompagner de léger saignement.
Si la cystite (inflammation de la vessie) est l’infection la plus fréquente, elle reste sans gravité la plupart du temps. Par ailleurs, l’infection urinaire à répétition est définie comme telle lorsque la fréquence des symptômes est anormale (plus de 4 fois par an). Heureusement, il existe plusieurs solutions naturelles vous permettant de soulager les gênes, de réduire les récidives et de retrouver votre bien-être. Pour en savoir davantage, voir ici.
Lorsque les signes persistent plus de 2 jours ou s’accompagnent de fièvre et douleur lombaire, il est fortement conseillé de demander l’avis d’un médecin. C'est également valable en cas de grossesse.
Quelles sont les causes des infections ?
Quelques recommandations sont à adopter pour prévenir l’infection et la récidive. Pour commencer, il est impératif de boire beaucoup d’eau. Vous pourrez ainsi uriner plus fréquemment et éviter la stagnation en vessie car cela favorise la prolifération des bactéries. Privilégiez également les tisanes diurétiques car elles lavent la vessie des germes qui y sont présents.
Outre le manque d’hydratation, d’autres facteurs peuvent causer l’infection : habits synthétiques ou trop serrés, se retenir de pisser et usage de produits d’hygiène intime inadaptés. Il est d’ailleurs conseillé d’éviter l’hygiène excessive ainsi que les produits agressifs qui fragilisent la flore vaginale.
Il arrive également que le fait de s’essuyer d’arrière en avant lorsqu’on est aux toilettes, augmente les risques de la maladie puisque cela transporte les bactéries vers le méat urinaire. Après chaque rapport sexuel, les spécialistes recommandent de toujours uriner afin d’évacuer les bactéries accumulées durant l’acte. Pour finir, la constipation peut également engendrer des infections urinaires en raison de la stagnation des matières fécales.
Quelle prévention faut-il envisager ?
Afin de combattre l’infection urinaire à répétition, il faut modifier son terrain de prolifération. Dans ce cas, la première chose à faire c'est de renforcer la flore vaginale en consommant des probiotiques. Vous pouvez également opter pour des tampons ou pour des ovules probiotiques qui vont toucher directement la zone concernée. Bien entendu, le thé, le café, les épices, le sucre et le vin sont à éviter puisqu’ils bouleversent le pH de l’urine.
Faire une cure de canneberge durant 2 à 4 semaines peut également être une infection urinaire traitement. Le produit est vendu sous forme de jus, de sachets ou de comprimés mais l’idéal serait de prendre un concentré en gélules.
Après un certaine épisode, il est important de bien soigner les symptômes en choisissant de faire un traitement avec un antibiotique en une seule prise. Une antibiothérapie à dose très faible peut également être envisagée si les signes apparaissent plus d’une fois par mois. Chez les femmes ménopausées, un traitement hormonal sera nécessaire pour palier au manque d’estrogènes. Ce fait fragilise considérablement la flore vaginale.
Quelles solutions en cas d’infection à répétition ?
Pour lutter contre les symptômes de manière naturelle, vous disposez de plusieurs solutions non invasives avec des effets bienfaisants garantis. Les plantes sont reconnues pour leur vertu et pour leur propriété qui permettent de réduire les risques d’infection urinaire à répétition. Il s’agit généralement d’espèces diurétiques comme la bruyère, l’ortie blanche ou les feuilles-de-sauge.
Les huiles essentielles dites majeures peuvent aussi être utilisées : tea-tree, Niaouli, thym rouge, etc. Dans cette même optique, l’homéopathie est également souvent sollicitée. Des traitements en parallèle comme le Cantharis 7 C ou le Mercurius corrosivus 7 CH sont conseillés pour soulager les urines sanguinolentes ou fortement douloureuses.
Le D-mannose est aussi un excellent allié pour prévenir les infections à répétition. Il s’agit d’un glucide d’origine végétale qui limite la prolifération des bactéries tout en neutralisant celles qui sont déjà présentes. Si vous ne savez pas où en trouver, pensez à ingérer des compléments alimentaires, à base de D-mannose, pour profiter des bienfaits et des principes actifs du produit.